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L’association « Protégeons la Vallée du Cérou dans le Tarn »

Notre association « Protégeons la Vallée du Cérou dans le Tarn » est mobilisée pour protéger notre cadre de vie de grande qualité, à la fois sur le plan environnemental et humain. Elle lutte donc contre les énergies renouvelables à dimensions industrielles, qui servent d’abord des intérêts financiers privés. Nous soutenons en revanche les énergies renouvelables à taille humaine, et réellement respectueuses de l’environnement.

L’association « Protégeons la Vallée du Cérou dans le Tarn » en bref

Parti d’une inquiétude face à un risque d’implantation d’éoliennes à Salles, notre mouvement s’est vite étendu dans les villages alentours, et a permis de fédérer les énergies, dans l’objectif d’éviter que notre Vallée du Cérou soit définitivement défigurée par des projets, bien réels, d’éoliennes industrielles.

Le mouvement a aussi évolué vers une lutte plus globale pour protéger notre vallée de projets industriels et démesurés par rapport à notre territoire, portés par des entreprises privées qui ont envahi le créneau des énergies renouvelables au bénéfice de leurs seuls intérêts particuliers.

Nous sommes particulièrement conscients des enjeux énergétiques et environnementaux en lien avec la protection du climat et de la biodiversité. Nous ne sommes donc absolument pas contre les énergies renouvelables.

Nous luttons pour des projets d’énergies renouvelables à taille humaine, respectueux de notre environnement, et qui associent un maximum d’habitants. Nous défendons notre territoire contre l’appétit financier d’intérêts privés. 

L’association compte aujourd’hui plus de 140 membres.

Votre adhésion renforcera notre voix. Votre cotisation (5 euros, ou plus si vous le souhaitez) nous donnera des moyens pour organiser une résistance active contre ces projets. Pour nous rejoindre, ou simplement vous renseigner, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse valleeducerou@gmail.com

Nos valeurs :

Le bureau de l’association

Présidents : André Nouviale, Michel Tigli, Jacques Caprasse

Secrétaires :  Véronique Gaumont, Bettina Bergounhou

Trésorières : Ghislaine Tigli, Catherine Caprasse

Historique de l’association « Protégeons la Vallée du Cérou dans le Tarn »

Après Tchernobyl et Fukushima, l’énergie produite par les centrales nucléaires a été considérée comme une énergie à combattre et remplacer. Cette conception a été à la base de la création du mouvement écologique. Il fallait produire notre énergie au moyen d’une « alternative propre»… L’énergie éolienne nous est présentée par ce mouvement depuis plus de 20 ans comme une « énergie verte », une bonne alternative au nucléaire…. Elle est donc aussi présentée comme très « écologique » par les firmes de prospection et les fonctionnaires chargés de la promouvoir actuellement.

Avant d’y être confrontés de près et de nous renseigner sur le sujet de manière approfondie, plusieurs d’entre nous pensaient aussi cela. Mais nous avons constaté très vite qu’aujourd’hui les éoliennes n’ont absolument pas bonne presse chez les habitants qui les ont vécues depuis plusieurs années. Il y a tout un questionnement sur une « pollution sous- estimée de la vie des habitants proche » de cette source d’énergie, les risques qu’elle entraîne au niveau biodiversité et enfin, les risques économiques que leur installation entraîne pour les riverains même plus éloignés.

Notre mouvement a donc démarré par une demande de réflexion et de concertation avec les habitants au préalable. Mais nous nous sommes très vite heurtés à des faux-fuyants et même de l’obstruction des hommes politiques contactés… Or, à Salles sur Cérou des promesses de baux avaient été signées avec la firme Solvéo. Nous avons donc commencé à nous informer par nous mêmes avec une volonté de vérifier nos sources, recherches qui sont à la source de ce site.

Et nous avons créé notre association. Parti d’une inquiétude face à un risque d’implantation d’éoliennes à Salles, ce mouvement s’est vite étendu dans les villages alentours et a permis de fédérer les énergies, dans l’objectif d’éviter que notre Vallée du Cérou soit définitivement défigurée par des projets, bien réels, d’éoliennes industrielles.

Le mouvement a ensuite évolué vers une lutte plus globale pour protéger notre vallée de projets industriels et démesurés par rapport à notre territoire, portés par des entreprises privées qui ont envahi le créneau des énergies renouvelables au bénéfice de leurs seuls intérêts particuliers.

« Les énergies renouvelables (parfois abrégées EnR) proviennent de sources d’énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain. Elles proviennent de phénomènes naturels cycliques ou constants induits par les astres : le Soleil essentiellement pour la chaleur et la lumière qu’il produit, mais aussi l’attraction de la Lune (marées) et la chaleur engendrée par la Terre (géothermie) …. Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent pas moduler leur production en fonction de la demande électrique. En l’absence de stockage de l’énergie à grande échelle pour suppléer à leur intermittence, elles doivent donc être couplées à des sources d’électricité modulables, telles que celles fonctionnant avec un combustible fossile (centrales au charbon ou au gaz), à l’énergie hydroélectrique ou à l’énergie nucléaire. » (Wikipédia)

En 2023, le gouvernement a mis en place une loi d’accélération de la transition énergétique qui favorise l’implantation des EnR , surtout éolien et solaire, sur tout le territoire.

Loi d’accélération de la production des EnR 10/3/2023 =
– Objectif : EnR = 50 % du mix énergétique…
– Cartes des zones éligibles (sachant que la loi créée au départ pour des éoliennes beaucoup plus petites que les éoliennes actuelles dites industrielles autorise des éoliennes à 500 mètres des habitations )
– Mission de la préfecture : x2 pour l’éolien ; x4 pour le photovoltaïque ; x10 pour les méthaniseurs
Chaque mairie doit étudier pour début 2024 les possibilités sur son territoire …« en accord » avec la population.
– Diminution des formalités pour l’établissement des dossiers des promoteurs privés.
– L’électricité fabriquée par les énergies renouvelables sera prioritairement injectée dans le réseau ( > centrales nucléaires « bridées »… ).
– Garantie de prix attractif pour l’électricité fournie par les EnR ; Prix au MWh : nucléaire(42 à 50 eur.) éolien(60 à 80 eur.).
Pourquoi les communes sont-elles tentées ?
-Les EnR sont présentées comme totalement vertes. Volonté de paraître « vert »
-Le vert est assorti de retombées financières pour les communes, communautés de communes et département.
-Pression des agriculteurs car retombées financières pour les agriculteurs (quelques agriculteurs !)


Il faut noter qu’actuellement le gouvernement modifie progressivement son discours énergétique . Selon ses dernières déclarations, on apprend que le développement massif du nucléaire est indispensable pour décarboner la société en 2050 car les EnR seront incapables de couvrir tous les besoins futurs sauf s’il y a une diminution drastique de la demande et donc une forte décroissance. Retour à la case départ ? Peut-être que non… Outre prolonger les vieilles centrales, il est clair que le domaine du « nucléaire » est en pleine évolution. On parle de mini-centrales, de centrales nucléaires qui fonctionneraient avec les déchets nucléaires …

En attendant plus de certitudes et étant conscients des enjeux énergétiques et environnementaux en lien avec la protection du climat et de la biodiversité, nous ne sommes pas contre les énergies renouvelables. Mais nous luttons pour des projets d’énergies renouvelables à taille humaine, respectueux de notre environnement et qui associent un maximum d’habitants. Nous voulons aussi réfléchir à des modifications de comportement qui permettent d’atteindre une sobriété énergétique. Et nous continuerons bien sûr à nous informer pour être des « acteurs conscients et responsables du monde que nous laisserons aux générations futures ».